Bienvenue

Actuellement la FECE est présente dans 50 Pays/Etats

 

Plan du site 

Accueil
Remonter
Eglises membres
Oeuvres sociales et culturelles
Formation
Notre vision
Meditations
Amour de la vérité
Signes des temps
Communiques
Statuts
FECE-Internationale
Recherche dans site

Siège social de la FIECE
347, route de Labastide
40700 Hagetmau (France)

[email protected]

 

 

Association enregistrée à la  Préfecture des Landes  (France)
N° W402003234
Journal officiel
du 23 juin 2012
 

 Siret :
752 518 860 00016

Copyright © 2005-2018 

Hébergement  one.com.fr

 

QR-Code" du site FECE  

 

Les dons spirituels (suite)

2 - Les "vrais adorateurs"

3 - Nés de nouveau 4 - Plénitude de l'Esprit 5 - Plénitude pratique 6  -Dons de Dieu 7 - Promesses 8 - Actualite 9 - Neuf dons 10 - Leur contenu 11  - Foi & guérison 12 - Dons de révélation 13 - Dons des langues 14 - Réponses objections

Lorsque Jésus affirme que les adorateurs que le Père demande sont ceux qui l’adorent « en esprit et en vérité » il semble évident que Jésus pense aux « pharisiens » de tous les temps. Il avertit tous ceux qui se considèrent comme des propres justes, mais qui en réalité,  sont aux antipodes de ce que Dieu veut. Il dénonce ceux qui se présentent comme des hommes de foi, mais qui modifient à leur convenance le sens même de l’adoration.  

Les pharisiens existent encore. Ceux des temps modernes sont devenus ceux qui prétendent servir Dieu, et qui tout comme leurs ancêtres, sont des obstacles à l’action de son Saint-Esprit. 

Rappelons-nous que Jésus nous a libérés de la loi, en nous réconciliant avec le Père, par son sang. Non seulement Il nous a rachetés, mais Il a permis que nous devenions des enfants, fils et des filles adoptifs de Dieu. Cette liberté, face à la loi, n’est possible que dans la mesure ou le racheté prend conscience de sa propre responsabilité dans le plan du Seigneur. Conscient, veut aussi dire agissant en conséquence, ce qui n’est pas toujours le cas.  

Le chrétien est rendu libre, mais pas pour faire n’importe quoi ! Comme il semble plus facile d’exercer le dirigisme, plutôt que d’enseigner le sens de la responsabilité ou même d’évoluer soi-même dans un cadre de vie réglé par d’autres, la tentation est souvent forte d’établir et de suivre de nouvelles règles. 

Mais quand ce cadre devient une règle incontournable, dont on n’hésite pas à se servir pour exclure celui qui ne s’y soumet pas, on sort bien entendu de l’Esprit de l’Evangile. On cherche à imposer ce qui ne vient, en réalité, que de la volonté de l’homme. 

Ainsi, nous détournons la vérité, comme les pharisiens l’ont fait, pour lui donner un sens qui nous agréé, mais qui ne correspond pas forcément à la volonté du Seigneur. Cela se fait par concession à la facilité. 

A cette dérive s’ajoute celle de l’incompréhension ou d’une interprétation différente du message du Seigneur. 

Il est difficile d’admettre que nous aurions pu mal comprendre un enseignement. Bien sûr nous affirmons à qui veut l’entendre notre « ouverture » et notre « objectivité ». Mais nous établissons des barrières, qui ne sont rien de moins que de nouvelles traditions. Nous nous référons à telle ou telle doctrine bien établie, pour refuser d’entendre ce que le Saint-Esprit voudrait nous dire.  

Quand nous y regardons de plus prêt, nous pouvons nous demander si l’important est bien ce qui est écrit dans la parole de Dieu ou si c’est que nous en avons compris à un moment donné. C’est tellement vrai, qu’un chrétien qui évolue dans sa foi est vite soupçonné de n’être pas « stable ». Tout se passe comme s’il fallait que la conviction du nouveau converti soit figée, assez vite après sa rencontre avec le Seigneur. 

L’écoute personnelle de Dieu est trop souvent anesthésiée dans nos vies. La conséquence est que notre marche avec Lui est freinée. C’est parfois l’œuvre des nouveaux pharisiens, et, du carcan qu’ils imposent aux fidèles. Mais soyons lucides c’est plus souvent encore le résultat d’une paresse spirituelle du chrétien lui-même. La foi intellectuelle étant plus reposante que la foi qui nous fait entrer en action ! Il est évident que l’homme se laisse plus facilement entraîner vers le laxisme, que vers l’effort.  

Ceci est une réalité permanente, déjà vraie à l’origine de l'Eglise, mais déjà vraie sous la première alliance. Ce qui a conduit certains vers ce pharisaïsme décrié par Jésus, parce qu’il ne correspond pas à une réalité profonde, à un changement de fond, mais seulement à la forme et à l’apparence. 

C’est le piège dans lequel nous risquons de tomber, car c’est celui de la facilité. Nous pensons éviter les problèmes en fixant de nouvelles balises. Dieu  veut que ce ne soit plus par contrainte ou même par effort que nous fassions sa volonté, mais naturellement, parce que nos désirs auront changé, c’est tout autre chose. 

« Pneuma », le mot grec qui désigne la pensée, signifie aussi le principe vital qui « anime » le corps. On voit très bien le lien étroit entre « esprit » et « vérité », entre pensées et actes, l’interaction. Nos actions sont suggérées par notre pensée, mais nos pensées peuvent rester, telles de bonnes intentions, de simples vœux pieux, stériles dans les faits.  

« Alethia »  qui est traduit par vérité, implique la notion de liberté. Elle s’exerce quelles que soient les circonstances. La vérité qui s’exprime non seulement dans notre conviction, mais qui est une réalité vécue.  

Si le chrétien que nous prétendons être n’est pas animé par cet ensemble, esprit et vérité,  pensées et actes concordants, mais seulement soit par les apparences, comme le prophète Esaïe en dénonce un exemple (Esaïe 29 : 13-16), ou seulement par les œuvres, donc stériles selon Jésus (Luc  18: 9-14), alors, dans cette situation, force est de constater nous ne sommes pas des chrétiens régénérés, mais des chrétiens « inachevés ». 

La solution pour devenir ce chrétien régénéré voulu, par Dieu, est relativement simple dans son énoncé :  

bullet

c’est la mort au moi, le renoncement à soi-même pour laisser à Christ toute la place (Rom 8 : 10-14), tout le contraire de l’orgueil,

bullet

mais, cette mort au moi ne se faisant pas au prix de l’amertume ou du renoncement forcé, mais dans la joie du Seigneur,  heureux que nous soyons de compter sur Lui pour conduire notre vie, pleinement conscients que nous sommes devenus ses enfants, ses héritiers, cohéritiers de Christ.

André Chouraqui traduit Jean 4 : 23 par  « l’heure vient, c’est maintenant, où ceux qui se prosternent en vérité se prosterneront devant le Père dans le souffle et la vérité... » On comprend bien que c’est l’Esprit de Dieu qui met en marche le chrétien. L’action est indissociable de l’adoration. C’est ainsi que nous porterons de bons fruits. 

Seule cette démarche va parachever le chrétien balbutiant pour faire de lui un chrétien régénéré, c’est à dire comme l’annonce Jésus (Jean 3 : 3), né de nouveau, par l’action du Saint-Esprit (Eph. 4 : 17-32), avec comme conséquence, cette merveilleuse promesse d’être scellé par le Saint-Esprit, c’est à dire inscrit dans le Livre de Vie. 

Jésus nous dit que tous n’entreront pas dans le royaume des cieux, et comme les vierges folles de la parabole, certains diront « ouvre-nous » ceci après l’avoir longtemps attendu. D’autres diront « nous avons fait des miracles en ton nom ». L’enseignement de Jésus est catégorique, malgré une certaine foi, malgré quelques actes spectaculaires, le salut ne leur est pas accordé. 

Qu’on ne s’y trompe pas, l’inscription dans ce Livre de Vie ne concerne pas automatiquement ceux qui sont baptisés, dont certains abandonnent la foi ou n’ont que l’apparence de la piété. Pas plus d’ailleurs ceux qui manifestent des dons spirituels. Cette inscription concerne uniquement ceux qui sont « nés de nouveau », qui adorent le Seigneur en Esprit et en Vérité.

 

Retour accueil