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La crise du milieu de la vie
Par le Pasteur Gérard Sadot

 

 

La vie humaine peut se comparer au périple du Soleil. Il se lève le matin, illuminant le monde. Dès qu’il a atteint à midi (milieu de la vie) son point culminant, il se met à baisser et son rayonnement diminue. Mais, il suit tout simplement d’autres lois.

Pour l’être humain, il s’agit de reconnaître et admettre que la courbe de sa vie consiste à s’adapter, à partir de son midi, à la réalité intérieure et non plus à la réalité extérieure. Ce n’est plus l’expansion qui lui est demandé, mais la réduction à l’essentiel.

 1ère partie       2ème partie     3ème partie

______________________________________________________________________________________

1ère partie

La Contagion qui frappe en plein midi”


Vers l’âge de 40 ans il y a une crise du milieu de la vie. Une crise qui fait se poser les questions existentielles. Ce tournant de la vie représente un problème qui bouleverse souvent l’existence antérieure.

Il y a à ce moment là :
- des changements de profession,
- des ruptures,
- des divorces,
- des dépressions nerveuses,
- des affections psychosomatiques... qui montrent que le crise du milieu de la vie n’a pu être maîtrisée. Généralement, elle se caractérise par une diminution des forces physiques et intellectuelles.

Cette crise du milieu de la vie peut être une chance de développement spirituel. Des questions se posent sur le sens global de la vie: "pourquoi est-ce que je travaille tant, je m’épuise tant, et je n’ai plus de temps pour moi-même. Quel but, pourquoi, pour qui est-ce que je vis...?". Vers la quarantaine, des questions de ce genre émergent de plus en plus souvent, et elles viennent semer le trouble dans la conception de la vie qui était la nôtre à ce jour.

La question du SENS de la vie est bien une question de nature spirituelle. C’est une crise spirituelle. Cette crise offre une nouvelle chance de trouver un sens nouveau à la vie. Cette crise bouscule les données de l’existence pour ordonner une nouvelle manière de vivre. Du point de vue de la foi, c’est Dieu qui est lui même à l’oeuvre. Il ébranle le coeur de l’homme pour le rompre et l’ouvrir à Lui, pour le délivrer de toutes ses illusions. C’est une oeuvre de la Grâce. Dieu en personne agit sur l’homme. Cette crise est donc un lieu d’une nouvelle rencontre avec Dieu, d’une intense expérience de Dieu. Une étape décisive sur le cheminement de notre foi, un carrefour où nous décidons d’utiliser Dieu en vue d’enrichir notre vie et de nous réaliser nous-mêmes, ou d’accepter l’abandon confiant à Dieu et de Lui remettre notre vie. Il y a un chemin de Salut comme remède à ces blessures infligées par l’existence, qui font si mal, en particulier dans la crise du tournant de la vie. La foi en Jésus-Christ mène à la vie nouvelle de la Résurrection en passant par la croix. C’est un chemin de maturation et de guérison au plan humain. Il importe donc d’ouvrir notre vie à Dieu afin qu’Il puisse agir sur nous et manifester sa force dans notre faiblesse. L’enjeu n’est pas la glorification de l’homme, mais la Glorification de Dieu en toute chose...

AFIN QUE LA VIE DE JÉSUS SOIT MANIFESTÉE DANS NOTRE EXISTENCE MORTELLE” (2Corinthiens 4:11).

* LA CRISE DE JACOB au gué de Jaboq permet de comprendre que le but ultime de cette lutte avec Dieu la nuit avait pour but que Dieu soit glorifié dans la vie de Jacob, car là il y a un tournant décisif dans sa vie au point où son nom (son identité) va changer: “Israël”, qui veut dire “Chant de Dieu” (Hébreu “SYR hL”, Shïr El”) (Exode 15:1).

D’autres hommes ayant la quarantaine ont eu des crises dans l’Ecriture :
• celle de Moïse (avec le meurtre d’un égyptien et sa fuite au désert),
• celle du prophète Jérémie (“Je ne ferais plus mention de Lui”),
• celle de David (adultère avec Bath-Shéba),
• celle du prophète Elie à Horeb (profond découragement et dépression carabinée).
• Celle de Paul à Antioche, pour aller vers sa destinée apostolique (Actes 13).

Atteindre la vraie paix du coeur

A cet âge qu’on peut atteindre la vraie paix du coeur. L’homme peut faire ce qu’il veut, s’y prendre comme il veut, il n’atteint pas la paix véritable avant d’avoir atteint la quarantaine. C’est là qu’il devient un homme du ciel. Avant, il trop accaparé par ses penchants naturels qui l’entraînent de-ci de-là... Là l’homme entre en contact avec le fond de son être, là où Dieu habite. Là, l’homme est maîtrisé.

Mais, on ne peut atteindre Dieu par ses propres efforts, car “IL HABITE UNE LUMIÈRE INACCESSIBLE” à l’homme. C’est Dieu qui agit sur l’homme. Dieu fait le vide en nous par des déceptions. Il nous dévoile notre vanité par nos défaillances, Il nous façonne à travers des souffrances que nous devons assumer. Ces expériences de dépouillement se multiplient vers le milieu de la vie. La sécheresse de notre coeur nous conduit à Lui... jusqu’à trouver Dieu Lui-même. Le but de cette crise est de te vider, te dépouiller, afin d’être rempli et revêtu du vêtement neuf de sa Grâce.


Réactions à la crise

a) L’HOMME EST COINCÉ DANS UNE GRANDE DOULEUR ET TOURMENTE.

Ce qu’il a, il n’en veut pas, et ce qu’il veut, il ne l’a pas. L’homme constate l’échec de tous ses efforts, même ses efforts spirituels. A ce moment là, l’homme n’est pas loin de se détourner de Dieu par déception. Pourtant, cette crise vient de Dieu. Dieu en personne qui plonge l’homme dans la crise, dans la tourmente. Il a une intention précise. Il veut mener l’homme à la Vérité. C’est comme si Dieu faisait le ménage dans une maison, la mettant sans dessus dessous, comme la femme qui balaie pour retrouver la drachme perdue... Ce remue-ménage permet à l’homme de découvrir Dieu réellement, et va vers la maturation spirituelle. Souvent l’homme ne comprend pas que Dieu s’est mis à agir sur lui et qu’il importe de le laisser faire.


b) L’HOMME TENTE DE FUIR CETTE CRISE DE TROIS MANIÈRES :


- En refusant de voir ce qui se passe en lui. Il n’ose pas affronter l’inquiétude

qui est dans son propre coeur, et il projette au contraire vers l’extérieur, plein d’impatience, il veut améliorer tout au dehors, chez les autres, dans les structures et les institutions. Parce que l’homme ne veut pas changer, se réformer lui-même.

- Il projette vers l’extérieur le mécontentement qu’il éprouvait vis à vis de lui-même.
- Il se cramponne à des pratiques religieuses formelles.
- Il reste tourné vers lui.
- Il s'appuie sur des aspects formels de ses pratiques.
- Il se réfugie dans activités extérieures.
- Il n’entend pas au dedans de lui, et reste sur des routes communes bien larges.- Il convertit son inquiétude en changements incessants de mode de vie. Il est plein d’agitation intérieure, et il passe d’une pratique religieuse à une autre.

c) LE BLOCAGE.

Là, l’homme ne bouge pas devant l’existence.

- Il s’accroche à son mode de vie antérieure.

- Il se retranche derrière des principes qui masquent sa peur.

- Sur le plan spirituel, il s’en prend aux autres, il condamne le laxisme moral, croit qu’il est un bon chrétien et que le croyant doit mener une vie exemplaire.
- Il a du zèle, mais il ne rayonne pas de l’amour et de la bonté de Christ.

- Il n’y a aucun enthousiasme, mais une odeur de suffisance et d’étroitesse.

- Il est mesquin, triste, dur dans ses jugements... sûr de son bon droit... Une telle personne se défend contre tout ce que Dieu pourrait utiliser pour l’interpeller directement, et la mettre en question. Elle se cramponne à ses pratiques, et les brandit entre elle et Dieu. Sa sécurité, ses convictions religieuses sont plus importantes pour elle qu’une rencontre personnelle avec Lui. Elle maintient Dieu à distance. Dieu pourrait bien lui révéler son état véritable et ce qu’il en est de ses vrais motifs de sa pratique religieuse. Dieu pourrait démasquer ses intentions et ses désirs douteux, ses tentatives de refouler sapeur. L’homme se barricade derrière une activité pieuse...

d) LA CONNAISSANCE DE SOI.

Ainsi, la chance nous est offerte de nous connaître nous-mêmes, jusqu’au fond de l’âme. C’est un virage vers l’intérieur, c’est se pencher sur le fond de son âme. Prise de conscience douloureuse, qui nous fait découvrir l’obscurité et la méchanceté, la lâcheté et la fausseté qui s’y cachent. Et ça, on veut l’éviter. C’est pourquoi, certaines personnes sont imperméables. Même si vous leur faites remarquer leurs défauts avec bienveillance, ces personnes ne vous entendent pas.

Ils ne veulent pas s’entendre dire: “LE COEUR DE L’HOMME EST MÉCHANT & TORTUEUX, QUI PEUT LE CONNAÎTRE?” (Jérémie 17).

Ces personnes ont le regard perçant pour débusquer les faiblesses des autres, mais restent aveugles à leurs propres faiblesses. Ces personnes projettent leurs faiblesses sur les autres. La personne est devenue aveugle vis-à-vis de son propre état. La venue de Jésus révèle tous ces comportements de remise en question. Beaucoup l’ont refusé. La connaissance de soi arrache tous les masques, et met à découvert tout ce qui est en nous. Voilà pourquoi le plus souvent, on préfère l’esquiver. Mais, dans cette crise du milieu de la vie, Dieu prend Lui-même les choses en main et conduit l’homme à se connaître lui-même.

Sous l’influence de l’Esprit Saint, l’homme est progressivement entraîné dans la tourmente, et il est ébranlé jusqu’au fond de lui-même. Cela provoque un grand tumulte... L’Esprit cherche à faire une percée dans notre coeur. Il veut que la tour de la suffisance s’effondre. Il veut qu’on s’abandonne totalement à l’oeuvre que Dieu opère en nous par cette tourmente.

e) LE RENONCEMENT

Il y a ceux qui abandonnent leur propre volonté pour s’en remettre à la volonté de Dieu. Là , il y a une progression vers Dieu. Pour que l’homme puisse être changé en bien, il doit renoncer à beaucoup de choses. Il doit quitter l’entêtement, l’autoritarisme... Ce qui amène les hommes à devenir simples devant Dieu. Vivre en Sa Présence sans avoir à beaucoup parler. Dieu averti par de nombreuses déceptions. S’abandonner à Dieu sans exiger quoi que ce soit de Lui. Car l’homme découvre qu’il ne peut rien faire pour s’en sortir. Ses propres forces ne peuvent pas faire quoi que ce soit. Dieu lui fait traverser la tourmente vers une nouvelle maturité spirituelle. L’homme doit lâcher les rênes et se laisser prendre par la main. Il y a une PASSATION DE POUVOIR AU-DEDANS de l’homme en crise. DIEU PREND LE RELAIE. En fait l’homme doit laisser place à l’Esprit Saint, qui veut façonner l’homme nouveau.

Matthieu 10:16: “SOYEZ DONC PRUDENT COMME DES SERPENTS ET SIMPLES COMME DES COLOMBES”. Prudent ou perspicace comme le serpent. Après on passe au stade de la Colombe, c’est à dire une vie plus élevée, plus noble, plus spirituelle...

 Lorsque le serpent remarque qu’il commence à vieillir, à se rider et à sentir mauvais, cherche un “passage étroit” entre deux pierres voisines, et il s’y faufile en serrant de si près qu’il perd sa vieille peau. Par-dessous, une nouvelle peau s’est déjà formée. L’homme doit faire de même avec sa “vieille peau”... il doit laisser cette peau (pleine de défauts, même ce qui était bon...), et passer au travers de “pierres” qui nous écorchent, celles de décisions qui vont nous amener à faire “peau neuve”. Alors, on rentre pas à pas dans Sa volonté, on s’abandonne à sa Providence... pour mener une vie meilleure plus féconde... Cela aboutit à une naissance divine. L’homme se tourne vers le fond de lui-même pour reconnaître son impuissance, sa faiblesse, et là, il s’abandonne totalement à l’Esprit. Dieu peut alors commencer à régner au fond de son être. Cela débouche sur une “nouvelle naissance”. Dieu seul peut libérer d’une telle pression.

 

2ème partie
“La Crise du milieu de la vie”
C'est quoi l’andropause ?


« Mon mari a 47 ans, il est renfermé, d’humeur changeante, se plaint de plus en plus de vieillir et de perdre des cheveux…».


• « J’ai certains symptômes de la ménopause, mais mon mari en a beaucoup plus que moi ! »…


Vers 45 ans, nombre d’hommes ont des pannes sexuelles. Y-a-t-il une « ménopause » masculine ?

En effet, ce phénomène existe, il s’appelle: « l’andropause ».
L’homme est atteint dans sa virilité et sa vitalité masculine. Sa masse et sa puissance musculaire diminuent. L’homme devient :

• léthargique,

• dépressif,

• irritable,

• instable d’humeur

• et perd le sentiment de bien-être.

• Son désir sexuel se relâche. Il peut en arriver, s’il sa relation amoureuse n’est pas stable et satisfaisante, en devenir impuissant.

Beaucoup d’hommes dans ces conditions n’arrivent pas à en parler à qui que ce soit. Un jour, un homme dit à son médecin: « Ah ! Vous entrez là dans un domaine privé ! ». L’homme est atteint au coeur de son identité.


L’angoisse de ne pas être à la hauteur…


Depuis le rapport Kinsey en 1948, une seule enquête a été menée sur le comportement sexuel masculin de 84 à 89 à grande échelle, dans la Massachusetts aux USA. Les sujets interrogés (entre 40 et 70 ans) ont répondu à des questions portant sur leur style de vie. Ils ont rempli des questionnaires sur leur activité sexuelle. 51% des hommes normaux et en bonne santé de ce groupe d’âge sont confrontés à un degré ou à un autre à l’impuissance sexuelle. Le changement le plus notable au cours des 30 années de la vie est l’apparition de ce qu’on appelle une impuissance moyenne. L’homme a des difficultés d’érection une fois sur deux. Quant à la proportion des cas d’impuissance totale, elle triple entre 40 et 70 ans, passant de 5 à 15 %. Cette perte de virilité se manifeste de façon intermittente. Dès que ces symptômes apparaissent, il peut y avoir des conséquences psychologiques néfastes.


Une angoisse particulière, celle de ne plus être à la hauteur, qui peut engendrer de véritables problèmes. L’homme a l’impression qu’il y a un spectateur dans le lit avec lui et sa partenaire. La présence de cette voix intérieure critique, peut entraîner une impuissance sexuelle totale. La plupart des femmes pensent qu’elles ont une responsabilité dans l’impuissance  de leurs maris. Comme le disait crûment, par exemple la femme d’un policier à un sexologue: « Si j’étais Marilyn Monroe, même un mort aurait une érection ».


Mais selon les experts, c’est tout le contraire. Un homme d’âge mûr ayant des doutes sur sa virilité perdrait probablement tous ses moyens en face d’une Marilyn. Il est préférable que les hommes mariés qui veulent parler de leur problème avec un médecin soient accompagnés de leur femme. Parfois, le simple fait de « briser le mur du silence et de honte » dans le cabinet d’un médecin, est suffisant pour permettre à l’homme de communiquer avec son épouse, qui peut souffrir d’un sentiment de frustration.

- « Lorsque l’individu comprend qu’il ne s’agit pas d’une incapacité mettant en cause son identité masculine, mais, avant tout, d’un problème physique, il s’en trouve soulagé », déclare le Docteur Richard Spark, endocrinologue à l’école de médecine de Harvard.

De nombreuses causes…

Quelle est donc la cause de ces défaillances ? D’après le Dr Irwin Goldstein, qui a participé à l’analyse des données rassemblées au cours de l’enquête dans le Massachusetts, les facteurs organiques contribuent à l’impuissance dans 80% des cas.

• Le facteur le plus courant est une irrigation sanguine insuffisante du pénis due à des problèmes vasculaires. « Tout ce qui encrasse la tuyauterie, comme le diabète, l’hypertension, la consommation de tabac et un taux de cholestérol élevé peut contribuer à la baisse de la virilité », explique le Dr Goldstein.

• Certains médicaments tels que ceux utilisés pour lutter contre l’hypertension artérielle, par exemple, peuvent accroître de façon importante les risques d’impuissance. La réaction à ces médicaments est très variable selon l’individu, précise June Reinisch, ancienne directrice de l’Institut Kinsey. Un homme doit parfois essayer 5 traitements différents avant d’en trouver un qui soit sans effet sur la virilité.

• L’alcool représente également un danger chez un homme d’âge mûr. La consommation régulière de boissons alcoolisées assassine la virilité. « Les bons buveurs d’aujourd’hui seront les piètres amants de demain », dit le Dr Malcom Carruthers, chercheurs britannique. Ce que confirme le Dr Tom Lue, professeur d’urologie à l’université de Californie à San Francisco: « Lorsque nos analyserons les tissus d’alcooliques chroniques, nous pouvons constater que le nerf du pénis est détruit. Il est quasiment impossible de le faire revivre ».

• Le tabagisme a des conséquences absolument dévastatrices, dit le Dr Spark. Il constitue probablement l’une des causes majeures des troubles sexuels masculins. Le tabac abîme les minuscules vaisseaux sanguins du pénis de telle façon que ceux-ci ne peuvent plus se dilater pour permettre d’apport substantiel en sang nécessaire à une érection».

• Le régime alimentaire a également une incidence. L’enquête réalisée dans le Massachusetts a apporté la première confirmation de la relation existant entre les taux de cholestérol et l’impuissance sexuelle. Des taux élevés de cholestérol HDL (lipoprotéines de haute densité aussi appelées « bon » cholestérol) ont pu être associés de manière significative à de légers signes d’impuissance.

• Le facteur hormonal… Les endocrinologues déclarent que beaucoup d’hommes peut-être même laplupart, présentent en vieillissant une diminution du  taux de testostérone.

« Chez la plupart des hommes ce taux décroît à partir de 50 ou 60 ans »... précise le Dr Pentti Siiteri, spécialiste des mécanismes hormonaux. L’hormone qui stimule le développement sexuel, ainsi que la croissance musculaire et osseuse, n’est pas sans effet sur le bien être et le désir sexuel d’un homme. Bien que le taux de testostérone d’un homme âgé des situe le plus souvent entre 300 et 1200 nanogrammes par décilitres, il se produit en général avec le temps une diminution de la quantité de testostérone.

- "Avec l’âge, le taux moyen de testostérone décline de moitié chez les hommes, mais la quantité réellement présent dans les tissus subit une réduction des deux tiers"... précise le Dr Stanley Korenman, endocrinologue à l’école de Californie à Los Angéles.

- « Seuls certains hommes subissent une baisse brutale de leur taux d’hormones sexuelle masculine »... ajoute le Dr Helen Singer Kaplan, psychiatre et chercheur en sexologue qui en 1979, a été la première à identifier le syndrome de diminution du désir sexuel. Les hommes chez qui cela de produit présentent de nombreux symptômes normalement associés à la ménopause, parmi lesquels les bouffées de chaleur, plus une diminution importante de leur désir sexuel. Un homme peut-il retrouver sa virilité perdue ? Certainement, dans la plupart des cas. Les périodes d’impuissance ne se transforment pas nécessairement en un problème permanent. Si un homme modifie à temps sa consommation de médicaments et ses habitudes en matière de tabac et d’alimentation, et s’il est suffisamment discipliné pour pratiquer un sport qui active l’oxygénation, de façon à améliorer son système vasculaire, il retrouvera peu à peu sa virilité. Dans le cas contraire, il lui faudra consulter un spécialiste. Certaines études menées en Europe semblent indiquer que la force musculaire et le bien-être général de certains hommes s’améliorent s’ils sont traités avec de suppléments hormonaux qui portent leur taux de testostérone à un niveau légèrement supérieur à la normale. A Londres, le Dr Carruthers et son associé, le Dr John Moran, ont mis au point un traitement hormono-supplétif. Au cours des dernières années, ils ont prescrit de la testostérone à plusieurs centaines d’hommes. Chacun de ces patients a reçu une implantation de pellets qui distille la testostérone de façon continue pendant 6 mois. Lorsque les effets s’atténuent, on renouvelle l’opération. « Le taux de réussite des implants de testostérone est très élevé », déclare le Dr Carruthers.

La plupart des médecins conserve une attitude prudente face à cette approche controversée. « Cette méthode d’administration de testostérone m’inquiète, dit les Dr Lue. Après un certains temps les testicules des patients risquent de s’atrophier, et le nombre de leurs globules rouges peut augmenter de façon alarmante.

L’homonothérapie peut aussi accélérer l’évolution du cancer de la prostate ».

Et, lorsque les patients cessent de prendre de la testostérone, ils risquent la dépression. Il reconnaît cependant que le traitement à la testostérone peut agir comme catalyseur.


Le rôle du partenaire…

Les médecins qui préfèrent des méthodes de traitements plus conventionnelles répètent tous qu’on ne saurait insister suffisamment sur le rôle de la partenaire. En effet, avec l’âge, la qualité des relations intimes et la confiance d’un homme en sa partenaire deviennent des facteurs cruciaux. J’ai réuni un groupe de psychologues travaillant avec des hommes: ils sont tous d’accord sur la fait qu’une relation sexuelle après 40 ans constitue un événement relationnel extrêmement important. « La confiance devient un élément décisif », observe Stuart Fischoff, professeur de psychologie.

Le Dr Lue pense qu’un homme d’un certain âge qui n’a pas de relations amoureuses stable est plus exposé à des défaillances sexuelles. L’un de ses patients, marié depuis dix ans, n’a commencé à avoir des problèmes qu’après son divorce. Sa seconde femme le démoralisait en le comparant avec des hommes plus jeunes. Arthur Kovacs, psychologue qui compte 35 ans d’expériences ajoute:

« Si nous ne nous sentons pas apprécié par notre partenaire est en toute confiance avec elle, nous ne pouvons pas tenir notre rôle ».
Selon le Dr Kaplan, « un changement de technique sexuelle, associé à une relation plus intime avec sa partenaire, peut compenser certains manques».

Beaucoup d’hommes rapportent à l’Institut Kinsey ne pas avoir besoin d’atteindre l’orgasme à chaque fois qu’ils ont une relation sexuelle et y prendre quand même du plaisir. Ceci leur permet d’être plus vigoureux la fois suivante. « En fait, s’ils ont suffisamment d’amour-propre et une femme qui les soutient, explique le Dr Reinisch, il y voient souvent un enrichissement de leur sexualité ». Les hommes qui continuent de noyer leurs angoisses dans des habitudes sexuelles hédonistes seront donc ceux qui risquent de connaître après 60 ans les moments les plus difficiles. En revanche, la transition sera plus facile pour les hommes qui s’efforcent de cultiver une nouvelle image d’eux mêmes, celle de « père », dans leur milieu social, ou de grand père dans leur famille, ainsi que pour les hommes qui établissent avec leur compagne une relation spirituelle profonde, et qui emploient leur temps à une activité qui les passionne. Toutefois, il est important de souligner qu’une forte proportion d’hommes aux temps grisonnantes réussissent à surmonter cette crise sans aucune dommage pour eux-mêmes et pour leur virilité. 

3ème partie

“La Crise du milieu de la vie”

Les disciples au milieu de la tourmente…


Cette « crise de l’entre deux âges » atteint une population très importante. On l’appelle aussi « crise de l’homme mûr ». Dans la vie, il y a de multiples périls. Depuis la naissance jusqu’à a mort, des dangers nous guettent sans cesse, et « nous ne faisons que passer » d’un bord à l’autre. Comme les apôtres, il y a un moment de notre vie où notre frêle embarcation se trouve au milieu du lac et de la tempête. Les tourbillons sont si forts que la Bible nous dit: « Ils étaient en danger ». En plein milieu du lac de Galilée. Ils allaient faire naufrage, sombrer, mais Jésus avait dit: « passons de l’autre bord ». Ils n’avaient donc pas à s’inquiéter, ils avaient seulement besoin de croire :


• Que Jésus était avec eux dans la barque,

• Que la Parole de Jésus s’accomplit toujours de toute façon,

• Qu’ils arriveraient de l’autre bord sains et saufs, envers et contre tout et malgré tout, parce que Jésus l’avait dit.


Ils n’avaient donc pas lieu de s’inquiéter. Et quand je lis le Psaume 91, je n’ai pas non plus besoin de m’inquiéter, de craindre, car je sais que Jésus est dans ma barque. Au milieu des tempêtes et des détresses, l’Écriture nous dis dans ce même Psaume:

- « Je te délivrerai et Je serai avec toi dans la détresse ».

Quelqu’un a-t-il connu des détresses et des angoisses dans le passé ? Dieu dit :

- « Je serai avec toi dans la détresse ».

Restons ferme sur la Parole de Jésus:

- « Allons de l’autre bord »...


... même si les circonstances sont aussi mouvantes que les flots de la mer. Cette tempête au beau milieu du lac nous renseigne aussi sur la crise de l’entre deux âges. Vers 40 ans environ, cette crise se produit, en plein milieu de la vie. C’est comme lorsque le soleil est en plein midi. Il a commencé son ascension le matin, arrivé à son zénith, il brille de toute sa splendeur, de tout son éclat avant son déclin. Il brille ! On a l’impression que le soleil est comme fixé, pendant un temps en plein milieu de l’azur, comme immobilisé. Et, tout à coups, le déclin commence à venir, progressivement… C’est cela la « contagion qui frappe en plein midi ». Pourquoi ce mot « contagion » ?

Ça veut simplement dire que personne n’y échappe, on y passe tous ! Qu’on le veuille ou non. Le corps de l’homme est affecté, son psychisme, sa virilité, sa vitalité, son énergie. Sociologiquement, il a acquis une certaine position, stabilité, et il est comme le soleil à son zénith. Après avoir beaucoup travaillé, il a une certaine assise, et, tout à coup, alors que le succès et la sécurité sont là, des questions commencent à surgir dans son esprit… Il y a une « ménopause masculine » appelée « andropause ». C’est tellement secret et intime pour beaucoup d’hommes qu’ils ne veulent pas en parler. Là, une crise très profonde démarre.

 

Symptômes de cette crise:

- Il y a un vieillissement,
- la perte de l’énergie sexuelle,
- une crise psychologique profonde, l’homme traverse une crise d’identité :

• Qui suis-je ?

• Est-ce que ce que je fais en vaut la peine ?

• Vais-je faire cela tout au long de ma vie ?

• Faut-il continuer de cette manière ?

- L’homme change d’humeur, il y a un mécontentement croissant vis à vis de son travail, et de nombreuses interrogations à ce sujet. L’homme se remet en question, car il s’aperçoit :


• Qu’il n’a plus la capacité de veiller et de travailler comme autrefois,

• Qu’il n’a plus les mêmes capacités sportives pour jouer au foot,

• Qu’il ne peut pas manger et tout,

• Qu’il ne peut pas conduire aussi longtemps qu’auparavant…

• Qu’il perd ses cheveux,

• Qu’il y a des signes de vieillissement devant son miroir,

• Qu’il prend du poids, ce qu’il voit à son ventre,

• Qu’il n’a plus le tonus musculaire d’autrefois,

• Q’il lui faut porter des lunettes à double foyer,

• Que ses articulations craquent,

• Que les plaisanteries sur son âge ne lui semblent plus aussi drôles qu’avant !


La première personne à se rendre compte de son humeur, c’est sa femme :


• Il se renferme sur lui-même,

• Il se plaint de vieillir,

• Il est devenu coléreux et irritable,

• Il ressent une certaine insécurité,

• Il a perdu son sentiment de bien-être.

Tout un processus hormonal intervient (psychologique et sociologique), qui porte atteinte à son identité au point qu’il se demande qui il est et ce qu’il fait ici-bas. C’est un moment de crise évidemment très difficile. Plusieurs hommes de la Bible ont vécu ces crises diversement et nous pouvons en tirer des leçons profitables pour notre vie.

1) La Crise de David, un roi...

Jeune, il défendait son troupeau contre les lions et les ours. Quand il était encore adolescent, il a vaincu le Géant Goliath. Il a déployé une grande énergie, une grande force, certes avec la grâce de Dieu ! Pendant les 10 années qui ont suivi, il a dû fuir devant le roi Saül à plusieurs reprises. Il se réfugiait dans des cavernes… Au terme de nombreuses souffrances et pérégrinations, David accède enfin au trône d’Israël. Là, il exerce des fonctions surtout administratives. Il était un homme d’expériences, plein de maturité. C’est dans ce moment là qu’il est devenu « mûr » pour une expérience extra-conjugale, pour une liaison. Il avait des insomnies, avec tous les soucis du royaume, les problèmes affluaient vers lui, et il réfléchissait à tout cela. Tourmenté aussi dans son coeur par le début de la crise de l’entre deux âges ! Son âme était agitée. Un soir qu’il ne pouvait pas dormir, tant il était tourmenté, « il se leva sur sa couche ». Et là, se promenant sur la terrasse de la maison royale, comme par hasard, « il vit une femme d’une grande beauté ».

Son oeil plein de convoitise se saisit de cette femme. Voyez comment "l’Adversaire" s’y prend « en plein midi » pour faire chuter David. Et Bath-Shéba était là. L’occasion rêvée de rompre avec la monotonie des pesantes affaires du royaume était avant lui, à sa portée. La vue de cette femme qui se baignait a ravivé en lui des pulsions. Il était déjà en déclin de virilité, mais victime de ses rêves et de ses phantasmes, pour se prouver à lui-même qu’il était encore quelqu’un, pour combler son vide affectif, émotionnel, il envoya prendre des informations sur cette femme. Bath-Shéba était le femme d’un autre homme, justement un des officiers de David nommé Urie le Hétien. Pourquoi elle ? Il avait déjà beaucoup de femmes, tout un harem. Pourquoi prendre la femme d’un autre homme ? Nathan lui dira plus tard : « n’ai-je pas mis des femmes dans ton sein que tu ailles prendre la femme d’un autre homme ? ». David avait changé intérieurement. Progressivement, lentement, il a mis les doigts dans l’engrenage d’une aventure sentimentale et amoureuse avec Bath-Shéba. L’occasion se présentait.

A ce moment là, David avait environ la quarantaine. C’est le moment où se nouent des aventures des intrigues, et David est tombé dans le piège, pensant que Bath-Shéba allait lui permettre de diminuer sa souffrance, son stress intérieur, qu’elle allait l’aider à sortir des sentiers battus, et la Bible nous dit qu’il envoya des messagers pour le chercher, elle vint vers lui et il coucha avec elle, et elle retourna dans sa maison.

Bath-Shéba était dans la même tranche d’âge et était aussi prête pour cette aventure. Son mari n’était pas là, elle était seule dans sa maison, elle avait des besoins affectifs inassouvis. Elle prenait un bain, sous la fenêtre de la chambre à coucher du Roi David, et, à cause de cette vie affectif à combler, elle est devenue une proie facile pour David.

Étant un homme aux décisions rapides, David a agit, et les conséquences n’ont pas tardé. Il n’y avait pas réfléchi du tout. Peu de temps après, il apprenait que Bath-Shéba était enceinte. Il est allé comme la brebis ou le boeuf à l’abattoir, sans avoir mesuré les conséquences possibles de ses actes. Dans cette période, l’homme est sensible et vulnérable, les aventures sentimentales vont au-delà de ce qui était prévu. Au départ, il voulait seulement réduire le stress, combler un vie… Ce ne fut pas une aventure sans lendemain. L’affaire d’une nuit est devenue un tourment terrible, un piège amère, un poison qui a envenimé sa vie. Les gens pensent qu’ils peuvent avoir des aventures sans conséquences…

- « Cela déplut à Dieu ».

Même si David était oint, « cela déplut à Dieu ». L’engrenage du péché était en route. David essaie de faire endosser la paternité à Urie le Hétien, il lui proposa de prendre des vacances et du bon temps avec sa femme. Urie était surpris, peu habitué à être maltraité de cette manière. Il était le plus souvent au front au plus fort du combat. Il ne comprenait pas ce régime de faveur soudain. Il n’a pas voulu aller vers sa femme. David l’a réinvité… Mais Urie est resté couché dehors comme les soldats. Alors, David devint méchant. Le doux chantre de l’Éternel envoie une lettre à Joab ordonnant qu’il soit mis au plus fort de la bataille. Joab obtempère sans discuter… Puis, la nouvelle inévitable arrive:

- « Urie est mort ». David dira: « Ce sont des choses qui arrivent, à la guerre… ».

Il n’endossait toujours pas la responsabilité des événements… Dieu voulant sauver David envoie Nathan le prophète… Dieu ne voulait pas laisser passer cette faute. Nathan dit à David que les problèmes allaient surgir avec ses enfants, sa famille, des guerres, et qu’il n’échapperait pas comme ça aux conséquences. Ne laissez pas la porte ouverte à l’Adversaire. David ne pouvait pas la refermer car un châtiment et un jugement était sur lui. L’enfant était né. David s’est tout de même repenti. Il a accepté les conséquences. Dieu pardonne, mais le « bébé » est la. Il faut assumer les conséquences des fautes.

David a été frappé de plein fouet par la crise de l’entre deux âges, il s’est laissé prendre dans l’engrenage de l’adultère (prendre la femme d’un autre homme), et dans la suite, les relations de Dieu avec David n’ont plus été vraiment les mêmes...


2) La Crise de Jérémie, un sacrificateur...

Le 2ème cas est celui du prophète Jérémie. Nous connaissons dans la Bible « les confessions du Jérémie le prophète ». Tout jeune, Dieu avait touché ses lèvres et lui avait dit :

- « Voici, Je mets mes paroles dans ta bouche, quand tu ouvriras la bouche, ce sera Moi qui parlerai», et lui, dans sa jeunesse, avait dit :

- « J’ai recueilli les Paroles de Ta Main, je les ai dévorées et tes Paroles ont fait la joie et l’allégresse de mon coeur ».

Il a accepté son appel et sa vocation. Il était tout jeune, manquant d’expérience et il disait :

- « Je ne suis qu’un jeune homme »,

et Dieu lui disait :

- « Ne dit pas ces choses là ! ».


Et il a commencé son ministère prophétique. Quand il ouvrait la bouche, Dieu parlait au travers de lui. Mais, vers l’âge de 40 ans (l’étude du texte le montre), des doutes, des questions surgirent dans on esprit. Au chapitre 12, il dit:

- Pourquoi la voie des méchants est-elle prospère ?

- Pourquoi tous les perfides vivent-ils en paix ?

- Pourquoi ma souffrance est-elle continuelle ? (chapitre 15),

- Pourquoi ma plaie est-elle douloureuse ? ».

A un moment donné, il demande si Dieu ne l’a pas trompé, et s’il n’est pas abusé lui-même et il dit à Dieu :


- « Serais-tu pour moi comme une source trompeuse ? Comme une eau dont on n’est pas sûr ? ».

Il ne voulait plus exercer son ministère. Il souffrait d’être l’objet de railleries. Il dit :

- « Tout le monde se moque de moi, mais ce n’est pas ce que je croyais quand Tu m’as appelé à être prophète ! ». Il a alors eu le désir de tout abandonner, mais il n’y est pas arrivé, parce que Dieu avait mis son onction sur lui. Une force irrésistible était là. Alors, il dit:

- « Je ne ferai plus mention de Ton Nom ». Toutefois, dans son coeur, il y avait un feu dévorant, enfermé dans ses os. Il dit:

- « Je m’efforce de le contenir, mais je ne peux y parvenir, c’est plus fort ! ».


L’Appel de Dieu était toujours sur sa vie. Quelle grâce d’avoir reçu l’onction du Saint-Esprit. Car il y a en nous du ressort, une force, une énergie qui vont nous propulser pour aller beaucoup plus loin. Dans cette période où Jérémie voulait tout abandonner, il disait :

 - « Je voudrais tout abandonner, mais je n’y arrive pas, le feu est dans mon coeur ! ».
Puis, il a découvert Dieu d’une manière différente; Dieu s’est révélé encore à lui et lui dit :

- « Maintenant, ma parole va être comme un feu dans ta bouche, elle va être comme un marteau qui brise le roc, tu vas être tellement changé que le peuple auquel tu vas parler sera le bois et toi, quand tes paroles vont sortir, ce seront des paroles de feu qui  vont enflammer ce bois ».

N’est-ce pas formidable ? « Paroles de feu qui vont enflammer le bois ». Jérémie comprend que Dieu n’a pas changé, que Dieu est prêt à renouveler son amour et son alliance avec lui, il comprend que Dieu savait qu’il allait passer par cette période-là et qu’il avait déjà pourvu. Il a aussi compris que, malgré ces difficultés, il n’était pas au bout de ses problèmes. C’est comme un recommencement, et il n’était qu’au début de nouvelles difficultés.

- Dieu lui dit: « Si tu te crois en sécurité dans une contrée paisible, que vas-tu faire sur les rives orgueilleuses du Jourdain ? ».

Pour l’instant, ce que tu as vécu n’était qu’une contrée paisible, mais maintenant, tu vas aller sur les rives orgueilleuses du Jourdain. En d’autres termes, Dieu lui dit: « Cesse de t’apitoyer sur toi-même, d’accuser les autres, de reporter tes difficultés sur toi, convertis-toi, reviens à Moi :

- « Si tu te convertis, si tu reviens, Je te ferais revenir, tu te tiendras devant Moi et si tu sépares ce qui est précieux de ce qui est vil, alors ta bouche sera comme ma bouche ! » (15:19).


Ainsi, il a surmonté cette crise d’identité, ses questions sur Dieu, et il a pu aller usqu’au bout du ministère que le Seigneur lui avait confié.


3) La Crise d’Élie, un prophète...


Ici, nous avons un 3ème cas typique, c’est celui d’Élie le prophète (1Rois 19). Souvent les prédicateurs se servent de ce récit pour prêcher sur le thème: « Comment sortir de la dépression », mais en regardant plus avant l’histoire d’Élie le prophète, dont la carrière a été comme le soleil a son zénith, à cette période de sa vie, en plein midi, quand on considère son ascension… Il avait fait descendre la pluie, puis le feu du ciel, il a vécu des victoires spectaculaires sur les ennemis d’Israël, bref, au fait de sa gloire, du succès, alors que Jézabel a dit qu’elle allait les tuer, la Bible nous dit qu’il a pris acte de ces paroles et qu’il s’est enfui pour sauver sa vie. Tout d’un coup, quelque chose se passe. Et lui, le grand prophète, veut sauver sa vie ! Ne sait-il pas que Dieu est avec lui. La Présence de Dieu ne l’accompagnait-elle pas ? Mais quand il monte à Horeb, nous comprenons qu’Élie, l’homme passe par la crise de l’homme mûr. Lui qui autrefois attendait de pied ferme Jézabel, les Achab et tous les prophètes de Baal, tremble maintenant comme une feuille. Il ne sait plus faire face, et là, il est en plein effondrement spirituel. Cette homme est épuisé, il se lève, il s’en va pour sauver sa vie. Il part dans le désert à une journée de marche sous un genêt, et là, il demande la mort :

- « C’en est trop, maintenant, j’en ai trop supporté, Éternel, prends ma vie ! Ça ne vaut plus la peine ! ».

Durant la crise de l’âge mûr, l’homme réagit comme Élie, il demande si cela vaut la peine de continuer de vivre. Il n’a plus de défis à relever et il dira :

- « Il vaut mieux mourir maintenant… ». Élie disait:

- « Je suis resté tout seul dans cette situation !».

Heureusement, Dieu n’exauce pas toutes les prières. Nos folles prières ! Dieu a commencé à le relever. Il lui a révèle son pouvoir, sa majesté, sa souveraineté. Dieu lui a montré qu’Il s’intéressait encore à lui. Ce n’est pas ce qu’il faisait qui importe, mais ce qu’il était. Dieu s’intéresse plus à ce que nous sommes que ce que nous faisons. Quand Élie était terré dans cette caverne, Dieu l’a interpellé. Il voulait l’aider à faire le point.


La Crise de l’entre deux âges est une Crise Existentielle !


C’est le moment où Dieu nous interpelle sur des questions profondes. Il dit à Élie :

- « Que fais-tu ici ? ». Les questions sont du genre :

- « Pour quoi vis-tu ? Qui est ton maître dans la vie ? ».

C’est ainsi que Dieu commence à guérir son serviteur. Il lui montre sa Majesté, sa Puissance, les rochers qui éclatent, le feu qui embrase soudainement une forêt, une tempête… et Dieu lui dit: « Ce n’est rien du tout, Je ne suis pas dans ces choses... ». Les manifestations de puissance ne sont que des choses secondaires. Le principale, c’est là où est Dieu, et là où tu en es avec Lui. Ne cherchez pas le sensationnel. Dieu est bien au-dessus de tout cela. Puis est venu un son doux et subtil. Élie avait besoin de douceur. Les agressions de la vie, les problèmes qu’il avait rencontrés avaient nécessité de la puissance, certes, mais maintenant, dans sa vie il avait besoin de douceur. Dieu lui parle par un son doux et subtil :

- « Je fais de toi un homme nouveau, je veux te confier une nouvelle mission. Tu croyais que tout étais fini ! Et Je te dis c’est justement le contraire, la période où tout recommence, où tout est possible ! Une période où il faut relever les défis, parce que Moi, l’Éternel, Je vais te donner encore de la force… Tu vas oindre deux rois, et un autre prophète à ta place, car tu as encore suffisamment d’huile dans le vase pour pouvoir fait cela et transmettre quelque chose. Tu as encore suffisamment d’énergie et de vigueur, maintenant que tu es guéri, par aller encore plus loin ».

Dieu lui redonnait confiance en lui-même et en son ministère ! Dieu ne s’est pas laissé impressionner par l’apitoiement du prophète sur lui-même et Il a dit: « Tu es mon serviteur ! J’ai encore besoin de toi, tu passes par un moment difficile et tu as besoin de repos et de nourriture ». Alors Dieu lui a envoyé un ange avec un gâteau céleste et une cruche d’eau qui venait du Fleuve de Vie qui est dans le Ciel. Élie a mangé ce gâteau céleste, a bu de l’Eau du Ciel, et il a pu reprendre des forces. Quand on est en pleine crise, il faut regarder au régime alimentaire et prendre du repos. Élie s’est endormi. Il fallait qu’il dorme. Dieu a commencé à lui donner du repos pour toutes ses fatigues, de la nourriture, Il a soigné ses émotions, Il l’a fait marcher. Dieu l’a fait travailler physiquement. Dieu « nous fait marcher » parfois, mais, c’est nécessaire. Élie a marché pendant 40 jours et nuits, et il l’a amené vers d’autres horizons. Élie a vu d’autres horizons. Vous savez, Dieu est le meilleur des psychiatres, des psychologues et des médecins. Quand on traverse une telle crise, on a envie de voir d’autres paysages, ne serait- ce qu’un temps. On a envie de changer de meubles, de faire un voyage, d’aller voir des amis… Dans cette marche, Élie est en repos, en vacances, c’est un temps de loisirs, car il n’était centré que sur le spirituel. Voir les arbres, les forêts, les rivières, les animaux, et reprendre contact avec la nature est essentiel. Pendant 40 jours et nuits, il n’avait plus de charges spirituelles. Il s’est déchargé de toutes ses responsabilités, il a commencé à se détendre, et voir d’autres horizons qui ont favorisé

son renouveau intérieur. Émotionnellement, il avait besoin de recharger ses batteries, et Dieu lui dit:

- « Maintenant, tu prends du temps ! ».

Il est arrivé à bien des pasteurs et hommes de Dieu de passer pas des périodes qu’on pourrait qualifier de « périodes à vide ». Ce sont des étapes absolument nécessaires.


Remèdes à cette crise:


Nous remarquons l’aide de Dieu dans 4 domaines:

1) Sur le plan physique, l’ange lui apporte de la nourriture et il se repose.

2) Sur le plan émotionnel, il est délivré pendant un temps de ses responsabilités. Son emploi du temps est maintenant très vide, très creux. Dieu le fait changer d’air, le fait voyager et marcher, il avait besoin de cela.

3) Sur le plan spirituel, Dieu lui parle avec douceur parce que, seul Dieu pouvait parler de cette manière à cet homme souffrant, Dieu seul connaît le coeur de ceux qui passent par des moments difficiles et Il lui parle avec douceur et subtilité. Remarquez cette délicatesse divine !...

4) Sur le plan moral, Dieu revalorise son serviteur qui s’était dénigré, Il lui confie un nouveau mandat fécond pour l’avenir. En effet, Élie s’était dévalorisé: « Je ne suis pas meilleur que mes pères ». « Les autres ont travaillé avant moi, j’ai fait certaines choses, mais qu’est-ce que j’ai fait de plus ? Rien ! ». Élie se dénigrait lui-même… Dans les moments de crises, c’est là en réalité où Dieu est le plus Présent. Il est là pour aider et fournir ses multiples soins, des soins appropriés pour que l’on devienne ce qu’on doit devenir, se consacrer à Son Oeuvre, et aux autres. Dans cette crise, il y a un moment où nous devons prendre très au sérieux Philippiens 3 :

- « J’oublie ce qui est en arrière; je cours vers le but, c’est à dire: je relève les défis de la marche chrétienne, je me porte en avant, vers ce que je ne peux pas vivre en ressassant le passé, pour obtenir le prix de la vocation céleste en Jésus-Christ ».


4) La Crise de Paul, un prédicateur…

En effet, ce n’est qu’une quinzaine d’année après s’être converti sur le chemin de Damas qu’à lieu l’épisode d’Actes 13 à Antioche. Paul y est avec des docteurs et des prophètes. Là, au milieu de bien des interrogations et des questions brûlantes, le Saint-Esprit parle et dit très clairement :

- « Mettez-Moi à part Saul et Barnabas pour l’oeuvre à laquelle Je le ai appelés… ».

Or, à cette période là, Paul a environ 45 ou 46 ans. En effet, il avait au minimum 30 ans quand il s’est converti… Et chronologiquement, les exégètes disent que Paul avait cet âge. Plus de 15 ans s’étaient écoulés depuis se conversion sur le chemin de Damas… Cet âge est une période de crise pour beaucoup d’hommes. Paul n’y a pas fait exception. Et c’est dans ce climat de prière, de jeûne, et de crise que Paul et Barnabas ont été appelés.

La crise était devenue si forte chez cet homme de Dieu que le Saint-Esprit a parlé, et il a pu partir vers de nouveaux horizons, avec toute l’expérience qu’il avait pu acquérir pendant près de 15 ans après sa conversion. Un apôtre ne se fait pas en deux jours ! La conclusion de cette crise fut positive pour l’Église de Jésus-Christ et l’avancement du royaume de Dieu.

 Puisse toutes les crises se terminer aussi positivement que celle-là !

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