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R�flexions sur les d�fis du monde �vang�lique
Par le Pasteur G�rard Charton

En pr�ambule il faut comprendre que la r�flexion suivante concerne les relations entre les diff�rentes visions �vang�liques mais �aussi entre les �vang�liques et le protestantisme en g�n�ral. Il me parait important de pr�ciser qu�elle concerne plus particuli�rement l�Eglise d�Occident, libre de pratiquer sa foi, riche de son histoire mais qui se meurt aussi �lentement que s�rement, s�il elle ne se ressaisit pas...

�Quand nous lisons aux d�tours de quelques flashs de magazine que le nombre de chr�tiens �vang�liques augmente de plusieurs centaines de milliers par an, ce n�est ni en France ni en Europe, h�las�! Il serait �galement �navrant d�imaginer que les d�fis que nous avons � relever soient aussi lourds � g�rer et � porter que ceux de l�Eglise pers�cut�e de part le monde. Et, probablement l��nonc� de nos probl�mes ne ferait qu�atterrer ceux qui paient de leur vie ou de leur libert� leur foi en J�sus-Christ.�

Cette r�flexion se limite donc � l�Eglise qui est la n�tre, dans laquelle il nous est possible d�avoir un peu d�influence, peut �tre, si du moins nous ne ��d�missionnons pas��, comme trop de chr�tiens le font. S�ils quittent les �glises c�est aussi parce qu�ils n�y retrouvent plus les valeurs de l�Evangile. �

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�������� Le d�fi du 20�me si�cle semble �tre en voie de solution.

L�un des grands d�fis du 20�me si�cle aura �t� la r�surgence de l� Pentec�te dans les milieux �vang�liques �tablis�! Que d�encre (et pas seulement) aura coul�! Que de rejets, d�incompr�hensions r�ciproques aurons s�par�s les �vang�liques ��pro�� ou ��anti�� dons spirituels. ��Cela vient de Dieu��, non ��du diable�� � Pour arriver au constat qu�apr�s un si�cle de rejet, beaucoup d��vang�liques ont finalement accept�, puis recherch� et maintenant vivent dans la pl�nitude de l�Esprit de Dieu.

Ces �glises sont parmi les plus prosp�res, et apr�s avoir �t� mis � mal, les pentec�tistes et charismatiques repr�sentent une part importante du monde �vang�lique, en France comme ailleurs.

M�me si, sur le terrain il y a encore des irr�ductibles pour leur refuser leur l�gitimit�, je ne crois pas exag�r� de dire que cette page de l�histoire �vang�lique est en train de se tourner. Nous constatons qu�en effet les pentec�tistes et charismatiques sont bien pr�sents, non seulement sur le terrain, mais aussi dans les instances repr�sentatives des mouvements inter �vang�liques, tel le Conseil National des Evang�liques de France (CNEF).

Ces divisions se sont donc transform�es en ��simples�� diff�rences, et c�est � la gloire de Dieu.�

Nous pouvons donc faire le constat suivant�:

1.����� le paysage �vang�lique du 20�me si�cle aura �t� principalement marqu� �par une division en deux courants�: pentec�tiste d�une part, et non charismatiques d�autre part.

2.����� Mais, les d�nigrements r�ciproques, particuli�rement vifs du d�but du si�cle (et entretenu jusque fort tardivement) ont quasiment disparus et laiss� la place � une coexistence nettement plus pacifique (sauf de la part de quelques irr�ductibles).

Il me semble que la page est en train de se tourner, fort heureusement.

Comment cela peut-il se faire�? Simplement parce que chacun, m�me dans ses convictions oppos�es, a le souci de se placer sous la seule autorit� des Ecriture, et finit par admettre le���partage de la v�rit頻.

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Quel sera le grand d�fi pour les chr�tiens du 21�me si�cle�?

Un autre d�fi �merge, qui sera beaucoup plus difficile � g�rer. Je veux parler de deux courants qui existent depuis longtemps il est vrai, mais qui aujourd�hui vont s�opposer de plus en plus. Il s�agit du lib�ralisme et du fondamentalisme.

D�j� le choix des mots pose probl�me. �Lib�ral�� semble beaucoup plus flatteur que ��fondamentaliste�� (surtout depuis que l�islam a fait appara�tre les siens avec toute l�image de violence que cela sugg�re).

A premi�re vue nous pourrions penser qu�il s�agit d�un conflit d�appr�ciation, un peu celui des anciens contre les modernes. Mais, au-del� des mots, ce sont des concepts totalement oppos�s qui s�affrontent. Le mot n�est pas trop fort lorsque nous lisons ce jugement,� sous la plume d� Eric Denimal[1]):

��Le fondamentalisme d�aujourd�hui conduit � l�obscurantisme. C�est un danger �norme, parce qu�il nie la raison et d�clare suspecte l�intelligence humaine.��[2]

Pourtant, les m�mes Ecritures que nous partageons, nous avertissent de la folie que repr�sente la sagesse humaine. Et encore, les belles promesses d�un ���ge d�or�� annonc� avec triomphalisme, s�av�rent en fait un lamentable �chec moral. La cruelle r�alit� des suicides, en croissance si forte m�me chez les jeunes, n�est qu�une des facettes de cet �chec.

Denimal parle-il ici du fondamentalisme des extr�mistes islamiques�? Non point, il met dans un m�me sac tous les fondamentalistes, de toutes les religions, �vang�liques inclus. �

Je pense qu�il faut pr�ciser ces concepts afin que nous parlions bien de la m�me chose et que nous ne nous arr�tions pas aux mots.

Est fondamentaliste celui accepte la Parole de Dieu, la consid�rant comme toute enti�re inspir�e (m�me si certains aspects repr�sentent des �nigmes), qui reconna�t qu�il n�y a pas de salut en dehors de la foi en J�sus-Christ et qui reconna�t que la Bible doit non seulement donner un sens mais conduire sa vie, en fonction de ce qu�elle lui r�v�le.�

Est lib�ral celui qui pense que la r�v�lation peut-�tre diff�rente, que la Parole de Dieu n�est qu�une sorte de guide sup�rieur � tout autre, mais parmi d�autres, et qu�il est n�cessaire de se rapprocher des autres expressions spirituelles pour atteindre une sorte de perfection. Ceci �tant sans doute une forme ��extr�me�� du lib�ralisme. Une forme plus nuanc�e avouera cependant que la Parole doit �tre �dulcor�e, repens�e et critiqu�e. Je cite encore Eric Denimal�:

��C�est le r�le du th�ologien d�ouvrir des pistes pour que l�intelligence scrute l�exp�rience religieuse et la forge en convictions, lesquelles deviennent raisons de vivre et d�agir.��[3]

Voil� clairement expliqu� que le th�ologien lib�ral est invit� � chercher des arguments pour �tayer ce que le chr�tien de ce si�cle a envie d�entendre. �

Il serait trop sch�matique de dire que le protestantisme historique est par tradition ��lib�ral��, et que les �vang�liques pendant longtemps ont cultiv� une th�ologie fondamentaliste. Mais globalement c�est ainsi que nous pouvons percevoir les choses.

Il est int�ressant de noter l�incidence tr�s nette de ces courants �sur le terrain de l��vang�lisation. Les lib�raux n�ont pas manifest� une tr�s forte motivation pour �vang�liser, puisqu�ils reconnaissent implicitement que d�autres chemins peuvent s'ouvrir, alors que les fondamentalistes ont souvent souhait� apporter au monde perdu, et conform�ment � leurs convictions, la seule solution pour obtenir le salut. Le pros�lytisme a souvent �t�reproch� aux �vang�liques, mais �explique aussi la croissance de ces derniers.

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�Bref retour sur l�histoire.

La r�forme a �t� un long travail pers�v�rant dans les combats incessants. Son origine prend racine dans un catholicisme certes d�cadent, mais dans lequel les r�formateurs souhaitaient rester. Leur but �tant de le r�former de l�int�rieur.

Une fois jet�e hors de l��glise romaine, la r�forme a cherch� � obtenir la protection du pouvoir. Elle la trouvera surtout sous la R�publique. Depuis un si�cle elle g�n�re m�me de nombreux hommes politiques, avec succ�s. Protestantisme et pouvoir font bon m�nage. La la�cit� est tr�s largement soutenue par le protestantisme. Un article r�cent, sign� de Jean Baub�rot dans ��Christianisme aujourd�hui�� (f�vrier 2004) et intitul� ��La la�cit� n�est pas un danger pour les Eglises�� en est une d�monstration.

A l�inverse, les �vang�liques, jusqu�� un pass� r�cent, ont consomm� la rupture. Ils ont fait de cet ordre ��Sortez du milieu d�elle mon peuple�!�� leur r�gle de vie. Ils ne se sont pas content�s de sortir, ils sont all�s chercher ceux qu�ils voyaient perdus pour les sortir � leur tour.

Ils n�ont pas eu comme principal souci de rechercher la protection des hommes, mais celle de Dieu. Tout ce qui �tait politique les int�ressait finalement peu, particuli�rement en France. Je parle bien h�las du pass�...�

Nous pourrions r�sumer ces deux courants par une d�finition pas si simpliste qu�il n�y parait�: le premier courant met l�accent sur les probl�mes de soci�t�, tandis que le second le met sur une vie spirituelle individuelle.

C�est probablement lors de la Conf�rence Missionnaire de J�rusalem en 1928 que l�on trouve la d�claration la plus brutale d�une certaine forme de lib�ralisme�:

��La pens�e lib�rale n��tait plus du tout aussi certaine que J�sus-Christ �tait la Parole ultime de Dieu � l�homme. Ce lib�ralisme �tait allergique � la pr�tention exclusive du salut par Christ seul, et �tait enclin � adopter une position nettement plus positive envers les autres religions.��[4]�

�Jacques Blandenier apporte l��clairage suivant�:

���Les dirigeants de certaines soci�t�s missionnaires de la ��seconde vague�� de tendance �vang�lique stricte, conscients de ce glissement, ne particip�rent pas � la conf�rence de J�rusalem, alors m�me qu�une aile �vang�lique y �tait repr�sent�e��[5]

Que c�est-il donc pass�?

En r�sum� la Conf�rence pr�c�dente, celle d�Edimbourg en 1910, rassemblait environ 2000 participants. La suivante, celle de J�rusalem dont nous parlons n�en rassemblait plus que 200. Une grande partie du monde �vang�lique n�avait pas voulu se compromettre avec les positions des lib�raux.

Qu�en est-il aujourd�hui�?

Je voudrais pr�senter� un point de vue sur la situation en France.

Apr�s s��tre peu ou prou ignor�s, chacun travaillant de son c�t�, nous avons vu resurgir un nouveau d�sir de rapprochement, de la part des �vang�liques particuli�rement. Il serait peut -�tre trop cat�gorique de dire que c�est par int�r�t, quoi que la ��couverture�� que semble pr�senter le protestantisme soit certainement pour beaucoup dans les demandes d�adh�sions � la F�d�ration Protestante de France. Des pasteurs sont encore troubl�s par les campagnes anti-sectes de la fin du 20�me si�cle. Nous avons entendu certains de nos amis menacer de quitter telle ou telle f�d�ration si ces derni�res n�adh�raient pas � la FPF (� l�inverse, d�autres mena�aient de partir s�il y avait adh�sion...)

�Plusieurs questions devraient trouver une r�ponse urgente, me semble-t-il :

  1. le d�sir d�adh�sion est-il motiv� par un d�sir d�unit� ou par int�r�t�?

  2. Qu�est-il possible de partager, qu�est-ce qui ne l�est pas�? Jusqu�o� aller et ou ne pas aller�?

  3. Si les �vang�liques souhaitent se f�d�rer avec les protestants, ceux-ci le souhaitent-ils� tout autant�?

�Je crains que cette derni�re question soit la plus probl�matique.

Ce n�est pas pour rien que j�ai cit� la Conf�rence de J�rusalem de 1937, elle est une ��cl頻 pour comprendre la situation actuelle. Sans l�abandon des �vang�liques, les positions extr�mes des lib�raux n�auraient certainement pas pu prendre une telle ampleur.

Ce qui revient � dire que l�absence des �vang�liques ��fondamentalistes�� est un atout pour les lib�raux. Ce qui peut se traduire en d�autres termes�:�les fondamentalistes repr�sentent� une g�ne dans l�expression lib�rale. De l� � devenir ind�sirables il n�y a qu�un pas.

Si nous reconnaissons cette th�se, il ne faut pas s��tonner du peu d�enthousiasme des protestants � accueillir de nouvelles f�d�rations �vang�liques. Sauf, s�il y a entente sur une th�ologie ��lib�rale��.

D�ailleurs qu�on ne s�y trompe pas l�adh�sion passe par l�acceptation d�une charte o� est affirm� que

�..Nous, membres de la f�d�ration, d�clarons n�tres les convictions suivantes�:

��la pr�dication de la R�forme, des mouvements spirituels qu�elle a entra�n�s, la d�marche �cum�nique, affermissent cette conviction.��[6]

De quel �cum�nisme parle-t-on�? S�agit-il d�adh�rer � un �cum�nisme inter religion�? Si c�est le cas, il s�agit purement et simplement du renoncement � une vision fondamentaliste pour �pouser un concept capable de mettre en balance la Parole avec des valeurs morales dites � lib�rales��. �

Eric Denimal et Christian Willi pr�sentent le risque d�une division du monde protestant,� dans un article intitul� ��Le d�bat sur l�homosexualit� remod�lera-t-il la carte des Eglises�?��

��Certains n�ont pas h�sit� � parler de risque calcul�. En effet, le CPLR ne pouvait lancer ses questions (d�bat sur l�homosexualit�) � un pire moment, plusieurs �glises �vang�liques� ayant engag� un dialogue avec la FPF en vue d�une adh�sion.��[7]

Mais, si ces d�bats ont �t� un frein pour l�adh�sion des certaines f�d�rations, il faut r�aliser qu�ils sont aussi un drame et un cas de conscience pour certains pasteurs r�form�s. Dans le m�me article les auteurs citent le pasteur Hadj�tlach� qui

�� � a �invit� ses coll�gues � d�missionner comme il le ferait, au nom de la Parole de Dieu, si son �glise embo�tait le pas aux anglicans am�ricains��, il a aussi confirm� ��que le tiers du corps pastoral de l�Eglise R�form�e de France lui a signifi� �tre d�accord avec ses positions��[8]

Nous avons d�ailleurs constat� qu�aux Etats-Unis de nombreuses paroisses anglicanes s�appr�tent � prendre leur ind�pendance, pour les m�mes raisons (il s�agit de la cons�cration de pasteurs homosexuels�!)

Les baptistes sont eux-m�mes divis�s, et une intention de scission est annonc�e par les am�ricains qui trouvent trop lib�raux les autres f�d�rations Baptistes. Nous ne sommes plus l� sur le simple th�me de l��cum�nisme inter religieux, mais sur fond �vang�lique.

Nous voil� tr�s loin d�une simple divergence sur un point de doctrine, comme ce fut souvent le cas dans le pass�. D�un c�t�, nous avons des fondamentalistes qui affirment ��les Ecritures nous apprennent que l�homosexualit� est une abomination aux yeux de l�Eternel��, tandis que des lib�raux en sont � discuter si un homosexuel peut �tre consacr� pasteur. Il est difficile de concevoir des positions plus oppos�es�!

Nous ne sommes m�me plus dans un d�bat th�ologique, puisque la Parole ne fait plus r�f�rence. La recherche est celle d�une ��morale�� la�que adapt�e � notre �poque. Les chr�tiens sont donc ��invit�s�� � quitter leur fondement biblique, immuable, pour discuter de probl�mes de soci�t� de notre temps�! Dieu a-t-Il encore une place dans cela�?

O� seraient les points de convergence�?

C�est l� un dilemme, car ceux qui �taient historiquement les plus proches se retrouvent aujourd�hui dans des positions totalement oppos�es.

�������� Les protestants s�essaient dans un �cum�nisme avec l��glise romaine, mais celle-ci marque bien les limites et revient � sa strat�gie permanente ��hors de l��glise (romaine bien entendu) pas de salut�!��, et pas de partage de la C�ne avec les protestants.

�������� Les �vang�liques, qui pour beaucoup ont la conviction que Rome est la grande prostitu�e, se trouvent de plus en plus souvent d�accord avec les catholiques sur les sujets d��thique, contre les positions lib�rales de certains protestants. Alors qu�eux-m�mes avouent qu�ils se sentent profond�ment protestants et s�annoncent comme tels.

�������� Beaucoup d��vang�liques ont fait l�impasse sur leurs r�serves �cum�niques pour s�int�grer dans le protestantisme officiel, mais des d�fections s�annoncent.

�������� Des pasteurs, avec leurs ��glises se disent sur le point de se s�parer de leurs attaches, mais il se pose pour eux le choix d�un nouveau regroupement, de nouvelles alliances.

En guise de conclusion

�Il est donc probable, si le Seigneur tardait � venir mettre fin � ces d�bats, qu�un recentrage ou une nouvelle distribution des alliances devra n�cessairement se produire. Cela se fera tr�s probablement autour de ces deux p�les que sont le ��lib�ralisme�� et le ��fondamentaliste��.

Ce qui se passe aujourd�hui ne vous rappelle-t-il pas l��poque de Constantin�? L�Eglise pers�cut�e avait l�gitimement soif de paix, elle d�sirait une couverture (aujourd�hui on dit parapluie), elle l�a eu. Elle a adh�r�e au r�gime politique de l�Empire romain. Elle en a �t� g�n�reusement r�compens�e, ses chefs ont re�u les plus hauts titres de noblesses, princes (ou cardinaux). Elle a re�u en prime le pouvoir, la richesse, la gloire. Mais, en contrepartie elle a du abandonner la Parole�de Dieu. Et, comme d�j� relev�, elle aussi a quitt� le fondamentalisme biblique pour choisir une autre voie, le fondamentalisme sur la tradition cr��e.

Ce qui se passe en France reste � petite �chelle, le lib�ralisme aujourd�hui se contente de la la�cit�. Mais ce qui se passe au Etats-Unis est encore bien plus flagrant. Eglise et pouvoir tendent � se confondre, l�un pour s�affirmer, l�autre pour �largir sa base �lectorale. ��Remake�� du quatri�me si�cle, seuls les acteurs ont chang�.

Mais, quel sera le prix � payer�? La Parole nous l�apprend, mais voulons-nous encore la m�diter�?

�Le 21�me si�cle s�annonce charg� d�un difficile d�bat pour les chr�tiens.

��������� Le catholicisme repr�sente le plus fort bastion du fondamentalisme, mais s�appuyant sur la tradition plus que sur la Parole, il ne fera pas avancer la cause des �vang�liques. D�ailleurs ce n�est pas son affaire. M�me si nombre de pasteurs protestants et �vang�liques font des ronds de jambes devant le pape.

�������� Les �vang�liques fondamentalistes seront d�nonc�s comme des arri�r�s spirituels nuisibles � la reconnaissance des �m�urs, et de l�intelligence humaine. Nous sommes en plein dedans !

�������� Le parapluie tant esp�rer ne sera pas donn� gratuitement, bien �videmment, la facture viendra, mais le ��prix TTC�� n�est pas connu. Nous en connaissons une premi�re partie seulement�: le ��droit�� � l�avortement, la reconnaissance de l�homosexualit� comme une alternative honorable, la cons�cration de pasteurs homosexuels. Et, les prochaines �tapes concerneront-elles le droit � l�euthanasie, le droit � cr�ations de b�b�s m�dicaments...�?

Mais jusqu�o� le Seigneur laissera-t-Il aller les choses, jusqu�o�� ou jusqu�� qui��?

�Enfin, quelle est la place des �vang�liques qui restent fondamentalistes dans le d�bat qui risque de se transformer en combat�? C�est l�autre le�on r�cente de l�histoire,� ne l�oublions pas�:

�������� l�abandon du terrain favorise l��mergence de positions extr�mes.�

�Nous pourrions comme plusieurs le professent qu'elle certainement aux c�t�s de ceux qui, lib�raux aujourd�hui, se rendront compte de l��normit� des d�viances actuelles, et � venir. O�, quand et comment�? Cela, Dieu seul le sait aujourd�hui.

Faudra-t-il que certaines structures soient pulv�ris�es pour que de nouveaux rassemblements se forment�? Sera-ce volontairement ou contraints qu�ils se formeront�? En tout cas les th�ologiens peuvent discuter autant qu�il leur plaira, une chose est s�re les �glises souffrent, et beaucoup se vident en Occident, n�en sont-ils pas pour beaucoup la cause�?

Conclusions

Et, pendant ce temps les �vang�liques de ce d�but de 21�me si�cle oublient les injonctions bibliques qui sont pr�cises et ouvrent la porte � LA SEULE SOLUTION, car il n'y en a pas d'autres pour les vrais disciples de Christ :

Galates 1:8 Mais, quand nous-m�mes, quand un ange du ciel annoncerait un autre Evangile que celui que nous vous avons pr�ch�, qu�il soit anath�me�!
Galates 1:9 Nous l�avons dit pr�c�demment, et je le r�p�te � cette heure�: si quelqu�un vous annonce un autre Evangile que celui que vous avez re�u, qu�il soit anath�me�!

Apocalypse 18:4 Et j�entendis du ciel une autre voix qui disait�: Sortez du milieu d�elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point � ses p�ch�s, et que vous n�ayez point de part � ses fl�aux.

2Jean 1.8-11
8 Prenez garde � vous-m�mes, afin que vous ne perdiez pas le fruit de votre travail, mais que vous receviez une pleine r�compense.
9 Quiconque va plus loin et ne demeure pas dans la doctrine de Christ n�a point Dieu�; celui qui demeure dans cette doctrine a le P�re et le Fils.
10 Si quelqu�un vient � vous et n�apporte pas cette doctrine, ne le recevez pas dans votre maison, et ne lui dites pas�: Salut�!
11 car celui qui lui dit�: Salut�! participe � ses mauvaises �uvres.

Ou bien encore, le Seigneur viendra-t-il - Lui-m�me - apporter la solution� plus t�t que nous ne l'imaginons...


Pasteur G�rard Charton
f�vrier 2004�

[1] E. Denimal est un responsable de la ��Ligue pour la lecture de la Bible��
[2] ���Un bon th�ologien est un th�ologien pratique�� Christianisme aujourd�hui, f�vrier 2004
[3] idem
[4] S. Neill, Histoire des missions chr�tiennes, Smep Paris 1929
[5] ��L�essor des missions protestantes�� ( volume 2, page 574)
[6] Charte de la F�d�ration Protestante de France, adopt�e par le Conseil de FPF le 26 juin 1993
[7] Christianisme aujourd�hui, octobre 2003
[8]� Christianisme aujourd�hui, octobre 2003

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Autres m�ditations

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