Sa divine Sagesse en nous
Notes de message du pasteur G�rard Sadot
�Marc 13 11/12, Luc 12:12 & 21:15.�
��Et quand ils vous m�neront pour vous livrer, ne soyez pas � l�avance en souci de ce que vous DIREZ, et ne m�ditez pas (votre discours); mais tout ce qui vous sera donn� en cette heure-l�, DITES-LE, car ce n�est pas vous qui PARLEZ, mais l�Esprit-Saint�� (Darby).� (Dans L. Segond: �parlerez�).
���Ne vous inqui�tez pas de la mani�re dont vous vous d�fendrez ni de ce que vous direz; car le Saint-Esprit vous enseignera � l�heure m�me ce qu�il faudra dire�.�
��Mettez donc dans vos c�urs� de ne pas vous pr�occuper � l�avance de votre d�fense, car Moi Je vous donnerai une bouche et une sagesse � laquelle tous vos adversaires ne pourront r�pondre ou r�sister�.�
Nous venons de lire ce qui concerne la promesse de J�sus � ses disciples. Il faut parfois r�pondre � nos adversaires et c�est d�licat. Il y a plusieurs sortes de r�ponses. Celles qui sont pr�m�dit�es et celles qui viennent de mani�re spontan�es �� l�heure m�me�. J�sus ne veut surtout pas qu�on entretienne des soucis dans nos pens�es ! Pour que l�Esprit puisse enseigner, il faut avoir l�esprit libre et non encombr� de soucis. Voil� pourquoi souvent l�on manque d�inspiration divine. Nous sommes charg�s et nous gardons nos fardeaux, nos tracas, nos soucis, et nous cherchons � nous d�brouiller tout seul... �
L�on anticipe le pire, on cherche des arguments humains, sentimentaux ou charnels... mais rien de cela ne peut faire plier l�Ennemi. Ainsi, J�sus nous parle pour notre bien pour favoriser l�Action de l�Esprit, son �enseignement� en nous. J�sus ne peut jamais rien DONNER en nous tant qu�on entretient des pens�es humaines... Voil� pourquoi nous recevons peu. Nous calculons trop. On a bien des raisonnements tr�s terrestres.�
En contraste avec tout cela, nous J�sus nous parle de l�AVANTAGE de la� SAGESSE divine. D�s qu�elle passe au travers de notre bouche, parce que le c�ur est libre et r�ceptif, aucun �ennemi� aucun ��adversaire�� ne peut RESISTER. Il nous assure la Richesse de la Sagesse.�
Il y a une puissance qui s�appelle la Sagesse et qui r�side en vous par le Saint-Esprit et vous rend capable: �
�de surmonter tous les probl�mes,
�de vous �lever au-dessus des obstacles
�et d�accomplir toutes les t�ches de la vie. �
Vous �tes n� pour conqu�rir et vous avez des qualit�s, le potentiel n�cessaire pour devenir ma�tre de votre destin et capitaine de votre vie AVEC JESUS. Si vous ne connaissez pas votre puissance spirituelle, vous serez gouvern�s et contr�l� par les �v�nements et les conditions du monde. Le monde vous dictera ses conditions. Vous allez vous m�priser et vous d�pr�cier vous-m�me, et vous aurez une pi�tre estime de vous ! Alors, vous accuserez les circonstances, et vous passerez � c�t� des �normes forces qui veulent vous �lever et vous placer sur la voie:�
* du bonheur,
* de la sant�,
* de la libert�,
* de la joie de vivre.�
��De l�huile et de pr�cieux tr�sors sont dans la demeure du sage� (Proverbes 21: 20). �
Ne dites pas, c�est trop beau pour �tre vrai. C�est beau et c�est vrai ! La SAGESSE, c�est savoir utiliser la connaissance. On peut �tre bard� de dipl�mes et devenir clochard, et ne rien faire de sa vie. �
J�sus� ma�tre de Sagesse�
J�sus �tait un ma�tre de Sagesse. Il est La Sagesse... de Dieu ! M�me ses adversaires l�appelaient Ma�tre ! Sa r�gle d�or: ��Faire � son prochain ce qu�il aimerait qu�il nous fasse !��. �
�Il a prononc� une centaine de proverbes: �
�� Nul ne peut servir deux ma�tres � la fois !��
���Une ville b�tie sur un montagne ne peut-�tre cach�e !��
���On n�allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau etc.��
Certains �taient de Lui, d�autres �taient d�j� connus de son temps ! Il utiliait un langage imag�, les paraboles ! Il tirait de nombreuses le�ons de la nature: �
�� Observez les lis des champs comme ils croissent��,
� ��Cueille-t-on des figues sur des chardons...��,
���Un bon arbre porte de bons fruits� etc.�...�
Sa vision de la r�alit�
�tait en opposition avec la vision de ses contemporains !�
Nous avons mis l�accent sur le pardon des p�ch�s, mais il faut apr�s la r�surrection mettre aussi l�accent sur l�esprit qui animait J�sus et qui est en nous comme un potentiel. J�sus enseignait une autre mani�re d��tre, un �tat d�esprit diff�rent. La R�surrection met en �vidence que ce que J�sus avait enseign� � propos de Dieu n�avait pas chang�, mais cela �tait confirm� par la r�surrection ! Cette mort et cette r�surrection �taient pour que nous ayons l�Esprit de J�sus ! La R�surrection est la preuve non seulement que le pardon est vrai, mais que Dieu est bien le m�me, toujours �gal � Lui-m�me ! �
J�sus n�avait pas attendu sa mort pour pardonner les p�ch�s au Nom de son P�re, ni pour gu�rir les malades ! Ainsi, rien ne peut entraver cette r�alit�, pas m�me la mort de celui qui a enseign� ces v�rit�s sur Dieu. �
Nous avons tous une vision du monde. Chacun voit midi � sa porte. G�n�ralement on essait de voir comme tout le monde. Cela influence notre mani�re de vivre plus que toute autre chose. On veut �tre comme tout le monde. Aujourd�hui, nos contemporains ne voient qu�un vaste amas de mati�re, d��nergie, une � soupe cosmique �. La r�alit� est un monde indiff�rent, impitoyable... Sans espoir. �
J�sus voyait lui, un � Dieu de gr�ce �. Il prend l�exemple de la nature. Un autre regard sur la r�alit�:�
��������� Les oiseaux du ciel,
��������� les lis des champs,
��������� le soleil qui se l�ve sur les bons comme sur les m�chants ! �
Pour Lui, la nature d�montre une grande g�n�rosit�. Dieu est un Dieu de gr�ce qu�Il r�v�le dans ses paraboles�:�
��������� le fils prodigue,
��������� le propri�taire de la vigne qui paye un plein salaire m�me � ceux qui n�ont pas travaill� toute la journ�e,
��������� un Dieu qui d�pense sans compter son amour. �
J�sus partage des repas avec�:�
��������� des exclus,
��������� des p�cheurs,
��������� des publicains et des gens de mauvaise vie ! �
Il parle d�un � Dieu de compassion �, charitable, amoureux de son peuple. Ce Dieu de gr�ce manifeste son amour, et ne d�pend pas de nos actes ! Sur les bons comme sur les m�chants ! �
Son diagnostique de la condition humaine�
Sa g�n�ration est compar�e � des aveugles, les gens ont de yeux et ne voient pas. �
�� Un aveugle peut-il guider un aveugle ? Ne tomberont-ils pas tous deux dans une fosse ? �, �
�� Comment peux-tu dire � ton fr�re: �Fr�re, attends que j��te la paille qui est dans ton �il�, toi qui ne voit pas la poutre qui est dans le tien ?��.�
J�sus ne voulait pas que les gens de son temps vivent dans l�obscurit�. Il parle d�avoir une vision juste, un �il en � bon �tat �, de changer d�optique ! �
Ensuite, il montre que l�anxi�t� du lendemain �tait maladie, que ce soit en qui concerne la nourriture, le v�tement, ou la longueur de la vie. Trop �taient anxieux de recevoir ce qu�ils m�ritaient, et inquiets de perdre ce qu�ils poss�daient. Ils voulaient tous avoir l�approbation des hommes et de la soci�t� ! C�est ce que J�sus appelle le chemin large et spacieux qui m�ne � la perdition. L�homme est domin� par la recherche de la s�curit�. Ils �taient (et sont toujours) profond�ment:�
�� �go�stes �,
�anxieux de pr�server leur bien-�tre,
�la famille,
�les richesses,
�l�honneur,
�la religion de leurs p�res,
�ils avaient un champ de vision r�tr�ci.
�Ils �taient devenus insensibles aux autres et ne voyaient pas la Gloire de Dieu qui les entoure. �
Dieu n�est pas absent, mais ce sont les gens qui ne le voient pas ! Le � chemin large � n�est pas la voie du p�ch�, des vices etc., mais celui du respectable, du l�gitime...�
Le Chemin, la voie qu�Il enseignait�
��������� ���Or, c�est par Lui qui vous �tes en J�sus-Christ, lequel, de par Dieu a �t� fait pour nous Sagesse, justice et sanctification et r�demption�� (1Corinthiens 1�: 30).�
J�sus est donc notre Sagesse, rien � voir avec le sagesse orientale, humaine ou charnelle, mais celle d�En Haut, qui vient du Ciel�! Et Il a �t� fait Sagesse POUR NOUS�! Il est notre Sagesse, et cette sagesse qui n�est pas de ce monde est en nous. Nous pouvons vivre cette ��sagesse�� ici bas sur terre et agir avec elle� Le rem�de de J�sus est celui du chemin �troit,� �
a) d�avoir un c�ur nouveau,
b) de mettre Dieu au centre de nos vies et,
c) de mourir pour rena�tre !� �
a) Le c�ur signifie le centre de nous m�me, de d�cisions,
le fond de l��tre. Les r�solutions du c�ur. �
Elles doivent �tre profondes. On peut avoir une certaine croyance et comportement, mais cela n�affecte pas obligatoirement notre c�ur, notre vie int�rieure ! L�attitude ext�rieure n�est pas l�int�rieur ! J�sus privil�gie ce qui est au fond de notre personnalit�. Il soigne le c�ur de l�homme, le tr�fonds de son �tre. �
�� Ce peuple m�honore des l�vres, mais leur c�ur est �loign� de Dieu ! �.�
Pour Lui, un arbre malade ne peut produire de bon fruit ! On ne cueille pas des figues sur un buisson d'�pines, ni du raisin sur des ronces ! C�est pas de la m�me nature ! �
�� L�homme mauvais tire le mal de son mauvais tr�sor, c�est � dire de son c�ur !�. �
J�sus voulait que son peuple purifie le dedans de la coupe et du plat afin que l�ext�rieur devienne net ! Ainsi, J�sus voulait de la Loi (Thora) mais pas dans le comportement ext�rieur, mais au-dedans ! Pas pour la fa�ade !�
b) Dieu devait �tre au centre. �
Dans le livre de la Gen�se, l�histoire de Joseph nous aide � comprendre l�objet de la Sagesse. Joseph a su tirer parti de tous ses d�boires et frustrations pendant 13 ans en Egypte. Il aurait pu avoir du ressentiment et des d�sillusions telles qu�il pouvait �tre compl�tement bris�. Mais il avait une vision Th�ocentrique de Dieu:�
�Il avait le souci de la Gloire de Dieu, et cela l�a aid� a remporter la victoire sur ses difficult�s. Tent�, il savait r�sister pour cette seule raison. Il ne voulait pas p�cher contre Dieu. Il voulait plaire � Dieu��
�Il s�int�ressa aux besoins des autres. Leur bien-�tre lui importait (les prisonniers avec lui.) Il leur affirma que seul Dieu pouvait donner l�explication de leurs songes.�
�En d�voilant la signification de ce songe � Pharaon, il insista sur la souverainet� de Dieu.�
�Plus tard il dit � ses fr�res que le mal qu�ils avaient voulu lui faire s�est tourn� en Bien par la gr�ce de Dieu. Il voyait Dieu en toutes choses, toutes situations. �
�Pour finir, Il a appris m�me et surtout par les choses qu�il a souffertes ! �
�Joseph aurait pu s��tendre sur les temps difficiles qu�il avait travers�, mais il a laiss� Dieu le gu�rir de ses souvenirs !�
Le mot docile a la m�me racine que doux. Litt�ralement il signifie: � s�habituer � la main de �. �
�Derri�re toutes ces p�rip�ties, il a appris � discerner la Main de Dieu !�
La gu�rison de ses souvenirs est pass� par la prise de conscience de la toute puissance de Dieu lui permettant de se consacrer tout entier sans la moindre arri�re pens�e � la t�che qui l�attendait !�
L�Eglise des Actes des ap�tres mettait aussi Dieu au centre de ses d�bats, notamment lors du probl�me de la circoncision ! (cf. Actes 15) :�
-Dieu a fait un choix parmi vous (7),
-Dieu connait les c�urs (8),
-Pourquoi tentez-vous Dieu (10),
-Les prodiges que Dieu avait fait (12),
-Dieu est intervenu (12),
-Ne pas cr�er de difficult�s � ceux qui se convertissent � Dieu (19),
-Il a paru bon au Saint-Esprit et � nous� (28).�
J�sus voulait que l�homme trouve son centre en Dieu, et non dans ce qui est limit�, fini, car alors le c�ur devenait mauvais et trompeur par-dessus tout ! (J�r�mie 17). On ne peut servir Dieu et Mammon ! Contraste ! Radicalisme de J�sus ! O� trouvez-vous votre centre ? En Dieu ou en ce qui est terrestre et limit� ? Des tr�sors sur la terre, ou dans le Ciel ? L� o� est ton tr�sor, l� est ton c�ur ! Le plus grand commandement consiste � se centrer sur Dieu ! De tout ton c�ur !� Les autres centres de notre vie doivent devenir la p�riph�rie. Et non l�inverse. Dieu au centre, le Moi � la p�riph�rie, et non l�inverse ! �
C�est d�abord l� ce que J�sus entendait par la foi ! Ce genre de comportement du c�ur ! Les gens de son temps croyaient en Dieu, mais ils restaient anxieux pour leur avenir mat�riel ! J�sus demande une confiance radicale en Lui et Dieu ! �
c) Mais pour J�sus cela ne suffisait pas. Il fallait
une transformation int�rieure telle qu�elle pouvait
�tre compar�e � une condamnation � mort.
Mourir pour rena�tre ! �
�� Si quelqu�un veut venir � Moi, qu�il renonce � lui-m�me et prenne sa croix et qu�il me suive ! �. �
Se charger de la croix voulait dire prendre inexorablement le chemin de la mort ! La mort int�rieure. Pas l�an�antissement ! Chaque jour ! Ne plus rechercher sa s�curit� dans ce monde, sa culture. Le moi qui dois mourir est celui qui n�est pr�occup� que par lui-m�me ! Qui doit diriger notre vie ? Dieu ou le Monde ? Le changement radical de centre provoque une transformation violente semblable � une mort. Mais il y a une vie qui sort de cette mort. Une mort dans la vie et une vie dans cette mort ! Voil� la sagesse de J�sus qui transforme ! Mourir pour rena�tre ! �
�� Je suis crucifi� avec Christ, ce n�est plus Moi qui vit...! �, �
�� le grain de bl� doit tomber en terre, mourir pour rena�tre et porter beaucoup de fruits ! �. �
Ainsi la nouvelle personnalit� n�est plus centr�e sur elle-m�me ou sur la culture de ce monde qui passe avec ses vanit�s, ses convoitises, ses illusions, mais sur Dieu. Si J�sus n�est pas sur le tr�ne de notre moi, alors Il est encore sur la croix ! Mais si notre ��moi�� est crucifi�, alors J�sus est au centre de notre vie !
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M�ditations d'autres auteurs
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